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A Elena (Lénotchka de mes Nouvelles Stances)
Sant Jordi 2011
Oui
Le rendez-vous
A lieu
A distance
En ce jour
Où une fraîcheur nouvelle
Nous gagne
En ce jour
Où parvient
Le mot
La phrase
La stance
En direction
De Elena
Que j’appelle
De son diminutif
Lénotchka
Qui bruisse
Et vibre
Légèrement
Telle une douce
Et voluptueuse
Apparence
Mais la
Voici
bien réelle
La femme
Muse
Fougère
Aux roses blanches
Qui nourrit la poésie
De chaque jour
Désormais
Et d’un geste
Apaisé
Tendresse
De trèfle
Qui porte
Toutes mes joies
Et ressources
D’un flot
Vif et rieur
Qui ne pourra
Se transmettre
Que par le verbe
Ou que par ton chant.
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Livre : Le fils Szabo encre les poésies de son père
Ils se retrouvent pour les vacances, dans des silences complices. Le père, François Szabo, et son fils, Dimitri. D'une voix douce, presqu'en sommeil, le père présente son dernier recueil : Planète pacifiée. « Un hymne à la vie, la tolérance, l'amour... la poésie », écrit en deux mois. Dans l'inspiration d'une rencontre amoureuse. Et édité par Textes et prétextes, la maison créée par François Szabo en 2000 pour pouvoir diffuser à loisir les plus jolis verbes et en vivre.
Ce vingtième livret signé par le Montpelliérain est aussi le premier créé à quatre mains. Avec son fils Dimitri, lycéen à Nice et ex-élève de l'institut de calligraphie de la rue de la Vallière. À 16 ans, yeux sombres, le garçon raconte s'être naturellement saisi des oeuvres de son père. Et en lisant ces mots, choisis un à un, il a pris un pinceau et tracé à l'encre de Chine les signes émotifs qui lui venaient à l'esprit. Posés là, ses traits emprunts de sentiments éclairent les poésies dans leurs enchevêtrements.
Attentif, le père observe son enfant parler tout en savourant les encres de l'ouvrage. « En réalisant ce livret ensemble, on trace une histoire commune », dit-il dans un sourire mélancolique. Mais voici que Dimitri s'anime en évoquant ses « hobbies : le foot américain et la lecture de romans de science-fiction ». Un genre que son père avoue s'être aussi approprié à l'adolescence, jusqu'à créer une revue bourrée de critiques littéraires pour ses copains du lycée de Montpellier.
Étudiant en anglais et en russe, « afin de renouer avec mes origines hongroises », François Szabo a été un temps bibliothécaire à Toulouse, puis à Barcelone, avant de revenir dans sa ville natale et de s'y poser comme écrivain de nouvelles. En espagnol, français, russe. L'homme s'est laissé envoûter par la musique des mots dans la danse des alphabets. Il a découvert, par la poésie, la concision des textes. Méthode percutante pour dire ce qui l'habite.
Membre actif de la Maison de la poésie, « ami de Jean Joubert, un pair » qui signe la préface de Planète pacifiée, Szabo indique avoir découvert, en s'appropriant ce genre littéraire, « un public certes confidentiel mais fidèle. Des lecteurs qui ne suivent pas les modes et sont donc bien moins aléatoires que ceux des romans. » Puis, dans un soupir d'aise, il apprécie transmettre le plaisir des mots lors d'ateliers d'écriture, en langue russe, proposés aux jeunes du lycée Joffre... Avec lesquels, d'ailleurs, il assurera une présence à la Comédie du livre.C-S FOL. Midi Librelivre disponible à la librairie Sauramps au Musée. Au Musée Fabre Montpellier
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Pour que la fête soit belle
Une finale est déjà une fête
Mais pour qu’elle soit parfaite
Nous supporteurs de Montpellier
Séduits par le MHSC qui ce soir l’OM ose défier
Espérons une issue favorable
A ce club au Loulou adorable
Que ce soit par une série
De pénaltys
Que ce soit d’une tête
D’une reprise
D’un tir
Que ce soit oui une fête
D’une bonne surprise
D’un titre
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A Elena
Où le soleil foudroie
Sur une herbe non équivoque
Parsemée de fleurs
Lumière verticale et ondoyante
Je trace ta silhouette de fougue
Sur le vent léger et caressant
D’une nouvelle primeur
Et cette languissante quête
Se ranime de jour en jour
Tel le feu reprenant sous le souffle
Je viens te dire que l’espoir
N’est jamais vain
Mais tu le sais mieux que moi
Et toi que je crois sœur du bonheur
Tu marche sur la portée
Comme une ballerine
Qui sait tout de l’équilibre…
Ô tendre funambule poète
Que tu es
O réjouissance vitale
Que tu transmets
Que demain soit ton jour
Sant Jordi de tout bonheur
Sans doute pour toi
Il me faudra inventer la rose
La Rosemonde que tu es.
François
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A Fabien Galthié
Rêve en Ovalie au pays du ciste
Dans la mêlée,
Se joue l’intimidation
Par la puissance
Jeu d’équipe
Par excellence
Les bras autour des épaules
Des coéquipiers
Soudés en masse compacte
Et conquérante
Après le choc terrible
Face aux avants adverses
L’équipe pousse
Par la force de taureaux sublimes
Le ballon récupéré
Après l’introduction opposée
Est encore une bravoure supplémentaire
Et alors une magie
De passes
Courtes
Longues
De chisteras malicieuses
S’anime en un jeu de tous les possibles
Par une insatiable volonté
Le O convoité
A force d’être serré contre le cœur des Quinze
Est devenu ovale
Nous dit Francis Ricard
L’essai ne cache pas
La tentative d’essai
L’essai est une réussite
Mais cette réussite n’est complète
Que si le match est valeureusement gagné
D’où l’humilité du rugby
Chaque geste recommencé
Chaque effort reproduit
De course folle
En plaquage tonitruant
De coup de botte entre les perches
De variétés de touches jouées
De tactiques élaborées
De vista, d’intuition
De bonne lecture
De précision
De vitesse
D’altruisme
De générosité
D’anticipation
Des valeurs saines
Et fraternelles
De respect et d’engagement
Depuis que vous êtes là
Notre équipe
Se transcende
Et un match n’est que
La partie émergée
De l’iceberg
Tant d’entraînements
De visionnages commentés
De soins
De sculpture
De l’être
Et du corps
Et une nouvelle
Confiance
Qui rayonne
En chacun
Tel le Bouclier de Brennus
22/04/2011
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