• poème distribué dans Montpellier le 23 avril 2010

    A Laura, hier

     

     

    Un laurier pour l’ombrage

    Une pierre aplanie pour l’assise

    Un disque d’or pour le soleil

    Un vin d’ambre à déguster

    Une brise lente et caressante

    Un chat sur le rebord de la fenêtre

    Un fil pour faire pendre les projets

    Un plomb pour alourdir la ligne

    De l’imagination et trouver

    Au plus profond la carpe d’une poésie tue

    Des éléments disparates d’une vie

    Passée à faire miroiter les reflets.

     

    Je t’emporterai dans mes rêves

    Je partagerai mes images :

    Cette statue faite de fleurs et de fruits

    Qui n’est autre que notre belle saison

    Ces oiseaux de paradis aux plumes

    Subjonctives et exponentielles

    Cette liberté qui est intrinsèque,

    Qui sort lumineuse du corps.

    Tu marcheras légèrement,

    Sautillant gaiement sur la pointe

    Des moments joyeux, sur la rive

    Aux coquillages épanouis.

     

    C’est d’une fleur de sel

    Que je parfumerai le souvenir

    Car où la langue se souvient

    D’un baiser qui jamais ne fut

    Se ressaisit le sens de l’existence :

    Un voile de bonheur couvrira

    Ta poitrine et tes jambes

    Eclaboussant l’écume des vaguelettes

    Maritimes .

    Là où la grenade fleurit avant

    De devenir ce fruit fabuleux,

    Tu compteras les étoiles des parchemins

    Du ciel, les galaxies de l’ivresse du bonheur

    Car cette femme,

    C’est toi, brillante et illimitée.


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